La Chapelle Saint-Honorat

La petite chapelle Saint-Honorat, dont il ne reste plus que l’abside, aurait été construite vers le VIème ou VIIème siècle, et restaurée au XIème siècle, incendiée en 1569 par les protestants et enfin reconstruite en 1896.

A voir à l’intérieur :

-      Les vestiges de l’autel datés du VIIème siècle

-      Les colonnes de chaque coté de l’abside du XIIème siècle

-      Une pierre d’autel portant un monogramme du Christ ( fin de l’époque mérovingienne )

Le Château de la Brûlonnière

Ce château doit son nom à la famille Brulon, propriétaires connus dès le XIVe siècle. Il est fortifié au XVe siècle puis remanié ensuite à de nombreuses reprises. Un des propriétaires fut à la fin du XIXe siècle le vicomte Emile de la Besge très connu dans la région en tant que grand chasseur de loups et créateur d’une race de chiens pour cette chasse. Il prit le nom de château de Persac le 16 mars 1633.

Les propriétaires actuels n’autorisent pas la visite des intérieurs mais une promenade dans le parc à partir de la grille située à côté de l’église est possible.

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Le Château de la Mothe

L’origine de la Mothe n’est pas douteuse : butte ou monticule sur lequel s’élevait le donjon des anciens châteaux forts, indice d’une grande ancienneté. Le début de la construction doit correspondre à celle de l’église : époque romane, fin de XIIème siècle et première moitié du XIIème.

Le bourg à son origine fut construit entre l’entre l’église et la Mothe, celle-ci permettant de faire le guet et de servir de refuge aux habitants.

Ouvert au public :

- Les journées du patrimoine

- Exposition d’art du 14 juillet au 15 août organisée par l'Association " Les Amis de la Mothe".

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L'Eglise de Persac

Le clocher date de 1315 comme l’atteste une dédicace gravée sur une pierre sur la partie gauche de l’église. Celle-ci fut reconstruite au XIXe siècle avec un changement d’orientation (l’entrée est à l’est). On remarque une Vierge allaitant en bois polychromé du XVe, une statue de saint Jean provenant d’une chapelle où avait lieu des « voyages » pour diverses guérisons. Au sommet du portail d’entrée du presbytère la sculpture d’un bonnet phrygien est due à l’ «humour ! » de révolutionnaires vis-à-vis du curé nommé Bonnet.

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